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LES ELUCUBRATIONS D'UNE ADO PIQUANTE ET SUCREE
15 octobre 2010

Mathilde&leshommes Three - A

Haha. Je sais que vous l'attendez tous, cette partie tellement intéressante de ma scolarité : le lycée *cris hystériques du public*. Vous excitez pas, y'a pas grand chose à dire *le public sort*. Non mais attendez, y'a quand même quelques histoires. Mais disons que ce ne sont pas les plus joyeuses. Ni les plus excitantes. Mais quand même, elles sont là. Alors je vous les raconte. POUR LE PLAISIR !

  • Le sixième Homme-de-ma-vie-qui-ne-le-serait-pas-devenu-de-toute-manière s'appelle ... Bastien Oui, comme le Mentalist de Secret Story.

Que je vous dise un truc avant de commencer : le principal concerné par ce poste passe souvent par ici, déjà parce que c'est un sacré curieux, parce qu'il aime ma façon d'écrire et, inutile de te cacher plus longtemps Bastien je t'ai capté, parce qu'il m'admire, encore aujourd'hui. Non sincèrement, et vous le verrez plus tard, on a gardé une très grande complicité *se demande encore comment* et même si certaines s'insurgeront de sa manière pour le moins ... violente de me quitter, qu'elles se rassurent. Bastien se sent encore coupable malgré l'année qui s'est écoulée depuis, et comme il est encore important à mes yeux aujourd'hui, je voulais juste le rassurer. Lui dire que ça va maintenant, quand même depuis le temps, que tout est terminé. Que je préfère en rire à présent. Et qu'il a interêt à en rire aussi. Sinon ... voilà.

Je l'ai rencontré dès ma première année, en seconde. Il faut savoir que J.P n'est pas vraiment mon lycée de secteur, que j'y allais seulement pour une option qu'il n'y avait nulle par ailleurs, et donc peu de gens de mon ancien collège étaient là. Je connaissais en tout et pour tout trois personnes dans mon nouvel établissement. Heureusement, j'ai vite sympathisé avec une adorable petite demoiselle qui a voulu me présenter tous ses coupins. Et Bastien en faisait parti.

Bastien, c'est le genre de type plutôt discret aux premiers abords, mais qui s'avère terrible quand tu le connais bien. Nan, j'éxagère, mais c'est quelqu'un à l'humour très acide. Il a une répartie incroyable et sait répondre à pas mal d'attaques, aussi bien féminines que masculines. Moi, j'adorais sa façon d'être Marion : on aurait dit deux gamins qui faisaient un concours de vannes à la Brice de Nice. Je les sentais complice et je trouvais ça agréable et marrant à voir, et à entendre aussi, tant qu'a faire. On a commencé à papoter tous les deux, à rire de trucs très intellectuels, mais c'était jamais de grands éclats de rire comme avec un certain Mathieu. Je sais pas pourquoi, mais il y avait quelque chose chez Bastien qui me bloquait. J'étais moins ouverte, plus réservée, plus timide aussi. J'arrivais pas à rire avec Bastien autant qu'avec les autres garçons de mon entourage ...

Restait le virtuel, et Msn messenger, qui je l'avoue, a quand même été un allié dans cette histoire. J'adorais ces moments de complicité qui n'appartenaient qu'a nous, ces rires partagés à travers un écran, glisser des sous entendus entre les lignes, c'est tellement plus facile. Et c'est ce qui se passait. Tous les soirs, j'attendais de voir son logo se connecter, et ça me rendait heureuse. Et puis, un soir, c'était ... particulier. On parlait de sa grand-mère, qui, Ô grand hasard de la vie, habite ... à deux rues de chez moi, et des chevaux, dans un enclos tout près de notre quartier, quand il m'a sorti une phrase un brin étrange que je ne ressortirais pas ici sous peine de le ridiculiser plus qu'autre chose qui m'a troublé. J'ai pris son numéro et je sais plus ce qu'on s'est dit cette nuit là, mais je me suis sentie vraiment drôle.

Une sorte de pseudo-relation-virtuelle s'est installée : grande complicité par le biais d'MSN, et timidité en public. Avouons que c'est quand même pitoyable comme début de relation, m'enfin bref. Un soir, il m'a dit qu'il m'aimait. Comme ça, d'un coup, je m'y attendais absolument pas. Et ca a commencé comme ça ... Pendant un mois, je me suis convaincue que je l'aimais aussi. On a dû, allez, soyons gentils, passer du temps ensemble en dehors du lycée en tant que couple ... trois jours. Le temps d'un week-end, d'une ballade dans mon quartier. Oui oui, vous pouvez applaudir. C'était grandiose.

J'étais heureuse moi. J'étais en seconde, tout se passait bien, j'allais bientôt fêter mes 15 ans, j'avais des amis ET un copain. TROP DE LA BALLE ! M'enfin bon, faut pas rêver trop longtemps, puisque le lendemain de mes 15 ans, c'est à dire le 19 novembre retenez donc le 18 c'était terminé. Que je vous explique. Le 19, c'était un mercredi. Je devais passer la journée avec Bastien et deux amis communs, ce qui promettait d'être une bonne journée, sans ombres au tableau. Bastien m'avait pris la main tout le long du trajet, première fois que l'on exposait nos sentiments en public. L'après-midi, tout s'est très bien passé, une après-midi banale entre copains.

Bastien a tenu à me raccompagner ce soir là, sur la place de la mairie où mon père m'attendait. Ca se lisait sur son visage. Pas besoin d'explications, c'était facile à comprendre. Quand mon père est venu me chercher, je ne me suis même pas retournée pour lui claquer sa bise habituelle. Je suis partie, comme ça, sans un mot. Pratique le lendemain, quand je le reverrais au lycée, et que je serai dans l'obligation de faire comme si tout allait bien. Le sourire aux lèvres.

Plusieurs mois se sont écoulés avant que je reparle à Bastien de façon spontanée et naturelle. J'avais des sentiments, nés tardivement certes, mais présents. Il m'a fallut un peu de temps pour passer à autre chose. Mais aujourd'hui ... Je n'ai absolument rien à regretter. Et pour cause : il est devenu un véritable complice, avec qui je passe du temps dès que j'en ai l'occasion. Je ne sais pas si cette pseudo-histoire a changé quelque chose, mais quoi qu'il en soit, je suis plutôt fière de ce que l'on est. Encore aujourd'hui, cette personne est quelqu'un qui fait très attention à moi, qui m'écoute peut-être un peu trop, et qui veut mon bonheur. Juste pour ça ... Je le remercie beaucoup. Petit castor.

Tu veux manger un steak ?

Mathilde C. 

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Commentaires
I
C'est bien que vous soyez restés complices après ça! Mon "ex principal" et moi c'est toujours un peu étrange entre nous, on s'entend bien mais on sait pas bien où fixer nos limites ce qui peut amener a des situations un peu cheloues...
A
Mademoiselle! Pour moi se sera un steak de castor saignant avec une sauce yon-yon s'il vous plait.
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  • Non, ce n'est pas un blog culinaire. Ni le discours trépidant de ma vie [pire que passionante] Enfin si. Un peu quand même. C'est juste pour écrire. Ecrire un maximum. Sur tout, sur rien. Pour grandir avec elle.
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