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LES ELUCUBRATIONS D'UNE ADO PIQUANTE ET SUCREE

15 octobre 2010

Mathilde&leshommes Three - A

Haha. Je sais que vous l'attendez tous, cette partie tellement intéressante de ma scolarité : le lycée *cris hystériques du public*. Vous excitez pas, y'a pas grand chose à dire *le public sort*. Non mais attendez, y'a quand même quelques histoires. Mais disons que ce ne sont pas les plus joyeuses. Ni les plus excitantes. Mais quand même, elles sont là. Alors je vous les raconte. POUR LE PLAISIR !

  • Le sixième Homme-de-ma-vie-qui-ne-le-serait-pas-devenu-de-toute-manière s'appelle ... Bastien Oui, comme le Mentalist de Secret Story.

Que je vous dise un truc avant de commencer : le principal concerné par ce poste passe souvent par ici, déjà parce que c'est un sacré curieux, parce qu'il aime ma façon d'écrire et, inutile de te cacher plus longtemps Bastien je t'ai capté, parce qu'il m'admire, encore aujourd'hui. Non sincèrement, et vous le verrez plus tard, on a gardé une très grande complicité *se demande encore comment* et même si certaines s'insurgeront de sa manière pour le moins ... violente de me quitter, qu'elles se rassurent. Bastien se sent encore coupable malgré l'année qui s'est écoulée depuis, et comme il est encore important à mes yeux aujourd'hui, je voulais juste le rassurer. Lui dire que ça va maintenant, quand même depuis le temps, que tout est terminé. Que je préfère en rire à présent. Et qu'il a interêt à en rire aussi. Sinon ... voilà.

Je l'ai rencontré dès ma première année, en seconde. Il faut savoir que J.P n'est pas vraiment mon lycée de secteur, que j'y allais seulement pour une option qu'il n'y avait nulle par ailleurs, et donc peu de gens de mon ancien collège étaient là. Je connaissais en tout et pour tout trois personnes dans mon nouvel établissement. Heureusement, j'ai vite sympathisé avec une adorable petite demoiselle qui a voulu me présenter tous ses coupins. Et Bastien en faisait parti.

Bastien, c'est le genre de type plutôt discret aux premiers abords, mais qui s'avère terrible quand tu le connais bien. Nan, j'éxagère, mais c'est quelqu'un à l'humour très acide. Il a une répartie incroyable et sait répondre à pas mal d'attaques, aussi bien féminines que masculines. Moi, j'adorais sa façon d'être Marion : on aurait dit deux gamins qui faisaient un concours de vannes à la Brice de Nice. Je les sentais complice et je trouvais ça agréable et marrant à voir, et à entendre aussi, tant qu'a faire. On a commencé à papoter tous les deux, à rire de trucs très intellectuels, mais c'était jamais de grands éclats de rire comme avec un certain Mathieu. Je sais pas pourquoi, mais il y avait quelque chose chez Bastien qui me bloquait. J'étais moins ouverte, plus réservée, plus timide aussi. J'arrivais pas à rire avec Bastien autant qu'avec les autres garçons de mon entourage ...

Restait le virtuel, et Msn messenger, qui je l'avoue, a quand même été un allié dans cette histoire. J'adorais ces moments de complicité qui n'appartenaient qu'a nous, ces rires partagés à travers un écran, glisser des sous entendus entre les lignes, c'est tellement plus facile. Et c'est ce qui se passait. Tous les soirs, j'attendais de voir son logo se connecter, et ça me rendait heureuse. Et puis, un soir, c'était ... particulier. On parlait de sa grand-mère, qui, Ô grand hasard de la vie, habite ... à deux rues de chez moi, et des chevaux, dans un enclos tout près de notre quartier, quand il m'a sorti une phrase un brin étrange que je ne ressortirais pas ici sous peine de le ridiculiser plus qu'autre chose qui m'a troublé. J'ai pris son numéro et je sais plus ce qu'on s'est dit cette nuit là, mais je me suis sentie vraiment drôle.

Une sorte de pseudo-relation-virtuelle s'est installée : grande complicité par le biais d'MSN, et timidité en public. Avouons que c'est quand même pitoyable comme début de relation, m'enfin bref. Un soir, il m'a dit qu'il m'aimait. Comme ça, d'un coup, je m'y attendais absolument pas. Et ca a commencé comme ça ... Pendant un mois, je me suis convaincue que je l'aimais aussi. On a dû, allez, soyons gentils, passer du temps ensemble en dehors du lycée en tant que couple ... trois jours. Le temps d'un week-end, d'une ballade dans mon quartier. Oui oui, vous pouvez applaudir. C'était grandiose.

J'étais heureuse moi. J'étais en seconde, tout se passait bien, j'allais bientôt fêter mes 15 ans, j'avais des amis ET un copain. TROP DE LA BALLE ! M'enfin bon, faut pas rêver trop longtemps, puisque le lendemain de mes 15 ans, c'est à dire le 19 novembre retenez donc le 18 c'était terminé. Que je vous explique. Le 19, c'était un mercredi. Je devais passer la journée avec Bastien et deux amis communs, ce qui promettait d'être une bonne journée, sans ombres au tableau. Bastien m'avait pris la main tout le long du trajet, première fois que l'on exposait nos sentiments en public. L'après-midi, tout s'est très bien passé, une après-midi banale entre copains.

Bastien a tenu à me raccompagner ce soir là, sur la place de la mairie où mon père m'attendait. Ca se lisait sur son visage. Pas besoin d'explications, c'était facile à comprendre. Quand mon père est venu me chercher, je ne me suis même pas retournée pour lui claquer sa bise habituelle. Je suis partie, comme ça, sans un mot. Pratique le lendemain, quand je le reverrais au lycée, et que je serai dans l'obligation de faire comme si tout allait bien. Le sourire aux lèvres.

Plusieurs mois se sont écoulés avant que je reparle à Bastien de façon spontanée et naturelle. J'avais des sentiments, nés tardivement certes, mais présents. Il m'a fallut un peu de temps pour passer à autre chose. Mais aujourd'hui ... Je n'ai absolument rien à regretter. Et pour cause : il est devenu un véritable complice, avec qui je passe du temps dès que j'en ai l'occasion. Je ne sais pas si cette pseudo-histoire a changé quelque chose, mais quoi qu'il en soit, je suis plutôt fière de ce que l'on est. Encore aujourd'hui, cette personne est quelqu'un qui fait très attention à moi, qui m'écoute peut-être un peu trop, et qui veut mon bonheur. Juste pour ça ... Je le remercie beaucoup. Petit castor.

Tu veux manger un steak ?

Mathilde C. 

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15 octobre 2010

Juste parce que voilà.

Je suis trop fan.

11 septembre 2010

L'emploi du temps de ministre.

Hey les coupins !

Je suis désolé de tout ce retard, mais comprenez... Mademoiselle a fait sa rentrée. Si si, depuis maintenant une semaine et deux jours. Mademoielle est aussi en TERMINALE, on accentue bien sur le TERMIN(é), qui annonce la fin d'une période, celle du lycée, de l'école encore "facile" avec copains et vacances. Et ce bac, qui pointe le bout de son nez... HUM. Terminale L 1, avec option CAV, Histoire des Arts et Arts Plastiques. N'est ce pas ? Dix oeuvres à faire pour les arts, un film de bac à réaliser, et surtout, les révisons, les révisions !

N'oublions pas non plus le Grain à Démoudre (pensez à vous en parler), la famille, les activités sportives (si si, je suis prête pour refaire du badminton et de la natation a fond les ballons) et les amis, quand même. AH, et pendant qu'on y est, rechercher son orientation, préparer son dossier, dessiner, écrire cette foutue histoire sur l'homoséxualité, choisir entre l'art et la psychologie.

Fin voilà. Comprenez que ça va être un peu compliqué de passer par là en ce moment. Je viendrai vous parler très vite de ma dernière année lycéenne, et de ma vie pour le moins ennuyeuse. Vous parler de mon film de bac et de mon projet, j'aurai besoin d'aide, mes doutes, et tout le tralala d'une lycéenne un peu débordée.

Saviez vous que j'ai retrouvé Mister T. amoureux de Primaire qui ne me répond plus ? Que Katherine Pancol a répondu à mon mail? Et que ma vie sentimentale est désespérement vide? Et bien voilà. C'est dit. Vous me manquez déjà.

Mathilde C.

29 août 2010

Je suis rentrée les z'amis. 10 jours en Alsace,

Je suis rentrée les z'amis. 10 jours en Alsace, pas une mince affaire.

Des nouvelles au plus vite !

Vous m'avez manqué.

10 août 2010

Sourire sur la blogosphère.

Ca fait un peine un mois que je traîne sur la blogosphère de Canalblog et déjà, je me sens comme chez moi. C'est dingue, moi qui avais offert mon coeur à Skyrock, je me sens plus à mon aise. Plus la dictature des commentaires, les +5 et les chiffres, toujours plus nombreux. Juste à être soi même et écrire, tout simplement. Je voulais remercier les gens gens, fidèles et d'un soir, qui passent par là et qui commentent. Je ne peux m'empêcher de rougir quand je lis vos compliments qui me font vraiment plaisir. Oui je suis rousse naturelle et j'en suis fière. Non je n'écris pas de romans et c'est bien dommage. Si vous me filez vos adresses, je peux aussi faire des colis de madeleines, non brûlées. Merci beaucoup de lire mes bêtises, mes histoires d'amour foireuses et le reste. Ca me fait plaisir, vraiment.  

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9 août 2010

Mathilde&leshommes Two - B

Bon elle est mignonne là la petite, mais quand est ce qu'elle nous raconte de VRAIES scènes d'amour ? Parce que c'est bien gentil de nous parler de ses fantasmes et de ses histoires de maternelle, mais on s'ennuie un peu là, y'a pas vraiment de détails croustillants ! Est ce qu'elle a une vraie vie sentimentale cette fille là ? Raaaah mais attendez un peu, nous y voilà ! Fallait bien une petite histoire sentimentale heureuse dans l'affaire, mince alors ! Aimer c'est grandiose. Mais quand c'est réciproque, c'est quand même mieux.

  • Le cinquième Homme-de-ma-vie-qui-peut-l'être-encore-puisqu'-après-tout-on-sait-pas-de-quoi-est-fait-demain s'appelle ... Quentin

Lui, je le connaissais déjà. Pas beaucoup, je lui parlais pas vraiment. Il était avec moi en cours de badminton, on jouait parfois ensemble mais ça s'arrêtait là. Et comment commencer une histoire d'amour digne de ce nom? En tombant amoureux d'une autre bien sûr ! Il craquait pour *, ma très bonne copine et il m'en a parlé à coeur ouvert alors forcément, ça rapproche. Peu de temps après, leur passion fulgurante me laissait sur le banc de touche. Mais ils étaient heureux, alors je l'étais aussi, par procuration. Et comme Quentin était mon ami, y'avait pas de soucis.

Sauf que toute belle histoire a une fin, même si la fin de cette histoire annonçait la notre. Séparation dans la douleur paix, choisis ton camp parmi tes deux amis préférés. N'empêche que j'étais toujours aussi proche de Quentin, et que ça s'arrangeait pas vraiment avec le temps. Une complicité étrange, hors du commun, mais vraiment grisante, carrément excitante même. De bonne guerre, * passait son temps à me taquiner en disant que oui, j'allais finir par sortir avec Quentin, que ça allait se faire, en me chantant cette chanson là. Moi, toujours aussi originale : Mais non voyons, Quentin est mon ami et il le RESTERA.

Tu parles. Je passais pas mal de temps avec lui, à rire de ses bêtises, à tout aimer de lui, ses défauts comme ses qualités, à le trouver de plus et plus mignon et ... non, lui, c'est le seul à pas avoir les yeux bleus et c'est tant mieux. Jusqu'au jour ou tiens, bizarre, mes sentiments sont contradictoires. On était avec ses amis quand ça c'est produit, et je dois vous avouer que ma seule envie du moment, c'était qu'ils s'en aillent. Qu'ils me laissent, seule, avec celui dont, avouons le, j'étais amoureuse. Je me souviens que le soir même, par texto youyou terriblement romantique, nous avons parlé de tout ça, de cette histoire de "Je te veux plus". Je me souviens aussi que Quentin n'était pas très sur de lui, qu'il ressentait aussi des trucs étranges. Y'a plus eu de doutes quand il a voulu me faire une déclaration d'amour en Live au cours de Badminton où je n'étais pas, ça va s'en dire.

Une chose est sûre. Je l'aimais. Quentin m'a apprit l'Amour, celui avec le grand A, celui qui soi disant n'existe pas. Je me souviens encore du premier baiser, comme si c'était hier. Parce que oui, un premier baiser EST inoubliable, d'autant plus quand c'est la femme qui fait le premier pas c'est Bibi qui a commencé! Mais pas que ça. Bien qu'a 14 ans, la séxualité entre dans nos débats familiaux, je n'étais pas à l'aise avec tout le vocabulaire sexuel et il fallait se lever tôt pour que je puisse en parler sans rougir. Mais Quentin a su être patient malheureusement, il a pas pu en profiter le pauvre. J'aimais Quentin, il m'apportait beaucoup, me rendait vivante. Quand il me regardait dans les yeux, et pourtant ils étaient pas bleus, avec son sourire au coin des lèvres, je me sentais Femme. A travers ses yeux, je n'étais plus la petite gamine que tout le monde connaissait, j'étais Mathilde, la fille dont il était amoureux. Et ça, c'était magique.

On s'est perdu de vue pendant notre rentrée lycéenne. On vivait chacun de notre côté, on rencontrait de nouvelles personnes, des filles, des garçons, l'un tombait amoureux, l'autre était jaloux. Le Jeu du chat et de la souris. Quand tu m'aimes, j'en aime un autre et pas forcément le bon au passage, et quand je t'aime tu en aimes une autre. On se cherchait sans jamais se RE-trouver. Il y a seulement quelques mois encore, j'étais folle amoureuse de lui alors qu'il était et toujours d'ailleurs en couple. Ma folie a failli, une fois de plus, détruire cette amitié si particulière qui me tient tant à coeur. Mais aujourd'hui, ça va mieux. J'ai arrêté de m'excuser.

Quentin et moi, ça aurait pu être une banale amourette collégienne, un très beau souvenir de mon premier amour. Mais en grandissant, j'ai comprit que c'était bien plus que ça. Plutôt un sorte de parcours de montagnes russes, avec des hauts vertigineux, à en couper le souffle par tant de beauté et de sensations fortes, et des bas, difficiles à remonter tellement la pente est haute. Avec parfois des cascades, des imprévus, des ralentis, des accélérés, des cris, la tête à l'envers. Je me suis souvent demandée quand est ce que ça allait se terminer, parce qu'a force, ça donne mal à la tête. Mais je crois que j'ai gagné un billet qui me permet de recommencer, encore et encore, le même manège.

Ca se résume comme ça : PLOP

Tu viens avec moi à JP ?

8 août 2010

Mathilde&leshommes Two - A

Le collège. Ce nouveau monde, où tout change pour un individu de sexe féminin masculin aussi remarque. Parce qu'elle passe de la gamine à la jeune fille qui commence à se développer, aussi bien mentalement que physiquement. Parce que oui, c'est à cet âge là que la poitrine pousse enfin pour quelques chanceuses les hanches se dessinent, le corps se forme. A l'intérieur aussi tout se bouscule, et apparaissent enfin ce qui fera de nous une vraie femme. Et les hormones qui frétillent en silence et qui se réveillent TOUPILOUPOU ... Vous les rencontrez enfin ! Les sentiments contradictoires, les différents garçons, les histoires d'amitié ambigües ... Et ce n'est que le début.

  • Le troisième Homme-de-ma-vie-qui-en-fait-était-mon-premier-fantasme s'appelait ... Thomas *poil aux bras*

Je l'ai rencontré pour la première fois ... à la chorale du collège. Dès ma sixième, j'ai rejoint l'univers musical de la chorale dans le but de chanter, normal, et de passer du temps avec mes amies qui n'étaient pas forcément dans ma classe. Je l'ai tout de suite remarqué Cupidon ce c*nnard sur le banc des sopranos, oui oui soprano. Il chantait aigu. J'avoue que je trouvais ça original et que ça m'a encore plus attiré il lui faut pas grand chose à la petite. Pour être franche, je fais partie de ces personnes qui, quand elles chantent, ne le font pas à moitié. Je chante fort et pas forcément faux, je vous vois venir et ça s'entend bien. Résultat, je me faisais remarquer genre c'était pas fait exprès. J'essayais de rester concentrée sur les paroles des différentes chansons mais j'arrêtais pas de le regarder, sans relache coquine! Parfois, nos regards se croisaient tiens j'ai la musique de pedigree dans la tête et, en petite naïve que j'étais, je m'imaginais déjà qu'il était l'homme de ma vie et qu'il allait me faire de beaux enfants. Des enfants? Mais ça implique une p... relation intime ça, non?

Je n'ai jamais rien su de lui, si ce n'est son prénom et son âge, puisqu'il était en troisième quand j'étais en cinquième +2! Il a d'ailleurs dû muer pendant les vacances, puisqu'il est passé du mode voix fluette et légère à la voix grave, ce qui implique, d'après mes réflexions, un déréglement hormonal. Je ne lui parlais pas souvent, mais comme avec pas mal de garçons, je communique avec mon regard et j'espère qu'il a pas comprit que je l'aurais bien mangé. Un jour, je l'ai croisé à la Galerne avec ma mère. Je pensais qu'il allait pas me voir, mais il m'a sourit, d'un sourire franc et charmeur, le genre de sourire que l'on n'adresse pas à une inconnue dans la rue. Autant vous dire que j'ai eu le droit à un interrogatoire de ma mère par la suite.

Je ne l'ai jamais revu quand il est parti du collège, et c'est pas si grave. Mais je me devais de parler de lui, parce que c'est quand même mon premier fantasme vivant et bien réel, pas encore un de ses abrutis diaboliquement sexy dans les magazines qui se pavane en caleçon entouré de nénéttes toutes aussi jolies les unes que les autres et qui nous rendent folles de jalousie, et que c'est important dans la vie d'une femme, les fantasmes.

On va parler d'un truc un peu plus sérieux maintenant. Parce que qui dit amour passion, dit souffrance à fond les ballons sisi vas-y fait péter J'adore cette égalité, c'est vraiment rassurant. Allez, restons drôles ET positifs !

  • Le quatrième Homme-de-ma-vie-qui-aurait-pu-l'être-si-j'avais-pas-tout-gâché s'appelait ... Jérôme. Genre on va mettre du drame dans le récit. Tu sais que drama en latin, ça veut dire action ?

J'ai rencontré Jérôme en classe de quatrième. J'ai d'ailleurs remarqué que quand on fait notre rentrée cette année là, y'a pas mal de gens qui vous disent : Tu sais, la quatrième ... C'est quand même le passage le plus dur de ta scolarité collégienne, j'espère que tu es au courant ! C'est la classe de transition entre les choses simplettes de sixième cinquième et les révisions en troisième pour le BDCI Brevet Des Collèges Inutile. Au final, tu partais pas vraiment rassurée, surtout quand tu débarquais dans une classe d'inconnu(e)s, avec pour seule alliée la copine blonde Justine qui te suivait depuis le début.

Je l'ai tout de suite remarqué pas étonnant tiens te connaissant. En même temps, c'était pas vraiment le genre de garçons qui passait inaperçu : un blondinet au sourire enjôleur et des yeux d'un bleu très vif hé oui encore qui me faisait frissonner à chaque fois que j'accrochais son regard. En plus d'avoir un physique plus que convenable, il était aussi bon en classe qu'en sport, admiré par les filles et apprécié des garçons. Ça fait un peu LE cliché de l'homme parfait. Il était donc évident dans ma tête qu'il ne pourrait JAMAIS s'intéresser à moi, j'étais pas assez bien moi, pour un gars comme lui *se sent conne*

Qui aurait pu imaginer alors l'aventure Vive Koh Lanta que j'allais vivre avec lui ? Par un banal samedi matin, nous étions en salle d'étude quand on a papoté sérieusement pour la première fois. On s'est trouvé une passion en commun. L'écriture comprenez qu'il est passé de l'homme idéal à l'homme rêvé en quelques secondes. J'étais contente de parler de ça avec lui, jusqu'à ce qu'il me propose un truc. Un PARI. On devait, chacun de notre côté, écrire une histoire, un début de roman de 15 pages, et le donner à l'autre pour comparer. Comment refuser ? J'étais folle de lui.

Sauf que ça, il était hors de question que je lui dise. Au collège, on s'abstient toujours de dire "Je suis amoureuse", on préfère les "On est amis". Et pour moi, Jérôme était mon meilleur ami, même si mon coeur me criait le contraire. Mais le lui réveler serait mettre un terme à cette amitié idyllique... Comprenez ? Sauf que les autres étaient pas cons quand même, et j'eus le droit à toutes les réflexions amicales de ses amis Alors comme ça, tu kiffes Jéjé? Ça crevait les yeux. Mais j'ai toujours nié. J'étais godiche quand même.

Mais tout allait bien puisque Jérôme était là pour moi, à contrer les rumeurs, un sourire aux lèvres. Quand il est parti au Canada durant les vacances d'été, j'étais la première à lui écrire des tonnes de mails pour lui raconter tout et n'importe quoi de la merde surtout et je lui parlais beaucoup. Y'avait pas à dire, j'étais vraiment accro. Imbécile.

Quand il est revenu du Canada, quelques semaines après la rentrée, ça a été tout bonnement horrible. Un de ses imbéciles d'amis était venu me trouver en disant que Jérôme était persuadé que je l'aimais suite à nos échanges de mails je sais pas si vous avez comprit. Je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps, parce que je voulais pas qu'il pense un truc pareil même si dans le fond c'était la vérité rappelons le. Jérôme est venu me parler en fin de la journée, m'a claqué deux bises sur la joue. J'ai pas pu riposter. Je suis si faiiiiiiiiiiiiiiiiiible !

Période douloureuse que le mois d'Octobre. Décès familial, prise de poids et chute des résultats scolaires. Il a fallut en plus que le blondinet stoppe toutes relations avec moi pour que je plonge dans une légère dépression. La raison? Je ne le serai probablement jamais. Comme il l'a maintes fois répété : Rester avec moi te fera trop souffrir Mathilde, et je veux pas que tu souffres ... Aujourd'hui, entendre cette phrase à nouveau me donne envie de vomir, vous comprendrez pourquoi. Il avait quelqu'un d'autre dans la tête, d'autres choses à penser ... Il en a eu sans doute marre de mes mails à la guimauve, de ma faiblesse face à ces idiots qui me parlaient de lui à longueur de journée. De mes pleurs, et de mes problêmes aussi. Ça va faire deux ans que je n'ai pas de nouvelles. Je ne sais pas ce qu'il pense de moi, ni ce qu'il pensait de moi Osef Baby. Probablement une incapable qui couinait quand on la taquinait. Une boulet sur pattes. Ou pas.

Aimer à en perdre la raison te rend stupide et un peu con.

Un autre amour de collège?

8 août 2010

Dieu existe

Aujourd'hui, un évènement rare s'est produit.

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J'ai fait des gâteaux, dont le cul n'a pas brûlé.

Et qui en plus étaient bons.

On dirait pas comme ça, mais ce sont des MADELEINES.

7 août 2010

Mathilde&leshommes One

Voilà, ce que vous attendez tous, depuis le début. Je vous imagine bien, à trépigner d'impatience que je vous la raconte enfin. Mais de quoi donc? Et bien, la vie sexuelle débridée de l'auteur, qui raconte sans états d'âmes ses folles nuits d'amour avec ses amants, tous aussi variés les uns que les autres. M'enfin bon, pour ça, on va attendre un peu quand même, mais on peut quand même parler d'amour, ou en tout cas, des garçons. Bin oui parce qu'a 16 ans, c'est quand même un de nos sujets fétiche de conversation CLICHE ON  *comme les soirées pyjamas entre nanas où on liste les plus beaux garçons de la classe tout en mangeant des cochonneries et en s'épilant les jambes, à l'Américaine* CLICHE OFF

Commençons dans l'ordre tiens. La découverte du MÂLE, enfin, du petit garçon en l'occurrence, se fait d'abord à la maternelle. Parce qu'a par Papa avec une majuscule, tontons, petit frère et cousins à la pelle, on en côtoie pas tous les jours des hommes. C'est donc à la maternelle que les premiers contacts hommes/femmes se créent. Et je peux vous dire que moi, je faisais partie de ces gamines qui avaient tout pour elles : une meilleure amie démente et rigolote qui me prêtait toutes ses Barbies sans avoir peur que je les casse, un meilleur ami qui jouait à la Barbie avec moi sans honte ET ET ET ... Un amoureux. Sisi, je vous assure.

  • Le premier Homme-de-ma-vie-qui-en-fait-ne-l'était-pas s'appelait ... Maxime *concerto de violons* En plus, c'est du Beethov, c'est pas de la merde.

Maxime ressemblait à tous les petits garçons de sa génération : petit brun avec la fameuse coupe au bol, de grandes salopettes verdâtres et des pantalons à carreau et les petites chemises bien repassées de Maman. En outre, rien d'intéressant. Mais en réalité, il était quand même plus beau que les autres, déjà parce que c'était MON amoureux, mais aussi parce qu'il avait un visage fin et surtout, surtout, de grands yeux bleus et on comprendre plus tard que les yeux bleus reviendront dans ma vie sous la forme de fantasme, hé oui. En outre, je sortais avec le plus beau garçon de la classe.

Outre sa beauté d'Apollon des bacs à sable, il était incroyablement doux, gentil, agréable et docile avec moi. Il faisait attention, et se comportait comme un vrai gentleman. Il m'avait offert un petit nounours, je sais pas si vous vous en souvenez, des petites peluches avec des mains qui se refermaient et on pouvait les accrocher sur nos vêtements... M'enfin bref, j'ai donc eu un petit nounours blanc et des barrettes dorées dans une petite boîte en forme de coeur. Pour la St Valentin. Adorable non ?

Mais c'était sans compter la distance, et oui, encore elle. Notre histoire enflammée s'acheva au bout de quatre années, de la 1ère année de maternelle jusqu'au CP, dans la douleur et les larmes... Monsieur déménageait à Lilles. Tragédie intérieure pour le petit être que j'étais. J'ai donc décidé d'oublier cet homme qui avait su ravir mon coeur pendant quelques années... Rassurez vous, je ne suis pas traumatisée pour autant. 10 années plus tard, j'ai appris que mon meilleur ami de maternelle était au même lycée que moi. Je l'ai retrouvé en classe de première, dans la même classe. Et vous savez quoi? Il était fou de moi, et jaloux de Maxime. HA HA ! Briseuse de coeurS, déjà, à cet âge.

ATTENTION, nous passons aux choses sérieuses. LA PRIMAIRE.

Je venais moi aussi de déménager de mon petit bled paumé, pour aller dans un autre petit bled paumé, Dollemard city. Je rencontrais alors celle qui deviendra ma bestah for all the life je te kiffe grave ma soeur TMTC ou pas et d'autres personnes que j'ai aimé et dont j'ai oublié le nom, parce qu'avec le temps et les nouvelles rencontres, faut faire du vide, oui c'est terrible mais c'est comme ça que ça marche les gens.

Mais y'en a un que j'ai pas oublié. Vraiment pas.

  • Le deuxième Homme-de-ma-vie-qui-ne-le-saura-jamais-parce-que-j'ai-pas-eu-les-couilles-de-lui-en-parler s'appelait ...  Thibault *concerto de piano* Chopin mon teupin !

Thibault, c'était mon Dieu. Sincèrement, j'ai jamais vu un garçon, à part dans les magazines même si tout est surfait et qu'on sait que c'est pas la réalité mais qu'on fantasme quand même parce qu'il faut dire qu'ils sont beaux ces cochons , aussi beau que lui. Il était grand, plus grand que moi, y'a pas vraiment de mal tu me diras, avec un corps de sportif, déjà en primaire. Il était souvent très bronzé, trop à côté de la petite blanche rouquine que j'étais, et souriait souvent, ce qui le rendait encore plus irrésistible. Je me souviens aussi qu'il avait la voix bien grave... Ok, on va s'arrêter là hein ? Disons qu'il me plaisait beaucoup. Beaucoup trop.

Mais j'avais la chance d'être son amie. La première année, on se regardait souvent, avec de gentils petits sourires innocents. Il trouvait toujours le moyen de ramasser mon manteau quand il tombait à terre en bafouillant : "Je le fais par galanterie, pas parce que je suis amoureux de toi". Je sais pas si je dois le prendre dans le sens Si je le fais, c'est justement parce que je t'aime ou alors Si je le fais, c'est parce que c'est ton manteau qui est tombé cette fois là et que je le fais parce que ma mère m'apprend les bonnes manières. Pour le mythe, on dira que c'était la réponse A, Jean Pierre.

On s'est rapproché durant les trois années qui suivirent, et je le trouvais toujours aussi beau. On est parti ensemble en Angleterre, en CM1, et on a mangé ensemble le soir, avec ma bestah for all the life cf paragraphe 6 et on a bien rigolé. Après ce voyage, ma bestah for all the life a eu une histoire sentimentale avec le meilleur ami de Thibault le Dieu, qu'on appelait affectueusement Edouard la patate. Disons que lui était éperdument amoureux d'elle, et qu'elle, elle ne savait pas si elle devait attendre l'homme parfait pour se marier ou ruiner sa réputation avec Mr Patate. Tandis qu'elle répondait à ses petits mots sulfureux, oui il était précoce, je faisais sa messagère attitrée, à déposer les messages pour le tombeur qui m'attendait toujours avec impatience. Et je croisais aussi Thibault, puisqu'il était son messager attitré.

J'allais enfin me décider à parler à Thibault le Dieu qui s'embellissait toujours un peu plus jusqu'à ce qu'il me brise le coeur. Il était amoureux d'une autre. Catastrophe, parjure, Ô malheur ! Et même que tout le monde le savait, puisqu'il avait offert ce superbe Diddl à Charline, une autre fille de l'école. Elle était blonde. Je la détestais. L'histoire n'a jamais commencé et je l'ai perdu de vue en entrant au collège. J'ai jamais su où il était, ni tenté de le recontacter, vu le peu d'infos dont je me souviens de lui. Mais le souvenir qu'il me reste de ce type, c'est d'avoir aimé, d'un amour plus vraisemblable que celui d'une gamine de 5 ans. Un premier amour en fait.

GO TO THE COLLEGE !

7 août 2010

On a qu'a dire que je ne correspond pas forcément

On a qu'a dire que je ne correspond pas forcément à l'idéal féminin de la beauté actuelle.

Parce que je ne mesure pas 1m80, que je ne pèse pas moins de 50kg, faisant de moi une femme à la silhouette fine et athlétique. Une femme à formes comme on dirait chez moi, avec ce qu'il faut où il faut, peut-être un peu plus à certains endroits, là où il faudrait pas, m'enfin bon, faut faire avec. Nan mais sincèrement une femme qui ne complexe pas, vous en connaissez vous? Pas très grande non plus, mon frère m'appelle la Naine, même si 1m60, c'est pas si petit que ça. Et comme dirait Coluche La bonne taille, c'est quand les deux pieds touchent par terre. Je n'ai ni les cheveux blonds platine ni de longs cheveux bruns. Non non. J'ai les cheveux roux. Auburn, pour être exacte. Des bouclettes de bébé qui tombent en cascade sur un visage aux traits marqués par l'enfance, des joues rebondies, des yeux rieurs, une bouche souriante. On peut pas plaire tout le monde, mais avant de plaire, il faut savoir s'aimer. Apprendre à s'aimer. Compliqué à mettre en place. Mais grisant quand on arrête de se comparer aux autres et qu'enfin, on s'apprécie comme on est. Avec hauts et des bas quand même, n'abusons pas.*

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Aujourd'hui, il y a deux types de femmes : Celles qui assument. Et les autres.

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LES ELUCUBRATIONS D'UNE ADO PIQUANTE ET SUCREE
  • Non, ce n'est pas un blog culinaire. Ni le discours trépidant de ma vie [pire que passionante] Enfin si. Un peu quand même. C'est juste pour écrire. Ecrire un maximum. Sur tout, sur rien. Pour grandir avec elle.
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